On pourrait aborder les toiles de Claudiane Sauvage comme une sorte d’Arche de Noé, où les chats, le zèbre, la girafe, le faon, le renard et les oiseaux accompagnent ou non des héroïnes de contes aux regards énigmatiques. C’est un parcours onirique où l’on se laisse guider avec un sentiment de lâcher prise. On devient témoin et acteur d’une transition dans l’espace entre l’être, l’animal et le végétal qui précède une fusion affective ou chamanique. Des êtres spirituels, des divinités, dans l’intemporel, imprimés de couleurs chatoyantes qui délivrent un enchantement.
Un univers riche dans un assemblage anarchique et poétique de fleurs et de fragments géométriques stylisés. L’esprit naturel et théâtral des expressions de la vie quand on sait observer de l’autre côté du miroir comme dans un film de Jean Cocteau…
E. P-R

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